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vendredi 12 juin 2015

Je suis un dragon de Martin Page


Résumé :
Margot est une jeune orpheline timide et solitaire. Un jour, elle découvre sa véritable nature : elle est douée de capacités extraordinaires. Ces pouvoirs la terrifient, elle les dissimule jusqu'à ce qu'un événement tragique la contraigne à se dévoiler. On lui demande alors de mettre ses dons au service de l'humanité. Sa vie se partage désormais entre son quotidien de jeune fille espiègle et des missions d'une grande violence. Adulée et crainte, elle devient une icône. Mais peut-on sauver le monde si l'on s'y sent étranger ?


Mon avis :
J’ai rencontré Martin Page lors d’un café rencontre en février à la bibliothèque de ma commune. Je l’ai trouvé très sympathique. Il est simple, marrant, abordable et il m’a donné envie de découvrir son écriture. Lors de cette matinée, je lui ai pris des livres mais Je suis un dragon était en rupture donc je n’ai pas pu lui prendre.
Ce n’est que plus tard, lors d’une séance de dédicace de Pierre Gaulon dans une librairie sur Aix que je me suis pris ce livre. C’est aussi à ce moment là que je me suis rendu compte d’un truc concernant la couverture.
Là, j’avoue que je ne comprends pas trop Robert Laffont. Je ne vois pas l’intérêt de faire une illustration assez sympa (même si au niveau des couleurs du personnage ce n’est pas ça, la cape est noire et les vêtements rouge avec une ceinture noire) et de la mettre sur un bandeau et non sur le livre !! En fait la véritable couverture du livre est blanche avec seulement le nom de l’auteur et le titre. J’avoue que je ne suis pas fan du concept car une fois le bandeau abimé ben à part le jeter, on ne peut pas faire grand-chose. Et du coup, si on le jette, ben plus d’illustration. J’aime les couvertures, comme beaucoup d’entre nous d’ailleurs, et là je suis déçue. La première fois que j’avais vu le livre, je n’avais pas vu que l’illustration était en fait un bandeau rajouté. Imaginez donc ma réaction, à la librairie, quand je m’en suis rendue compte. Les « IE » peuvent en témoigner, j’étais un peu dégoutée. Pour moi, ça enlève du charme au livre. Après, si je fais une comparaison avec une partie de ce qu’il ressort du livre, ça colle assez bien. Mais je ne pense pas que la couverture ait été faite dans ce sens là.
Maintenant que j’ai pas mal parlé de cette histoire de couverture, je vais quand même en venir au principal, l’histoire. Je dois dire que j’étais un peu dubitative sur les 100 premières pages. On voyait plus ce qu’il se passe autour de Margot que Margot réellement. Du coup, par rapport au résumé, ce n’était pas vraiment ce que j’attendais. Et puis finalement, les choses ont basculés et j’ai été prise dans le récit. J’ai terminé le reste d’une traite.
J’ai vraiment apprécié le style de l’auteur. Il arrive, avec une histoire de super héros, à parler du passage de l’adolescence à l’âge adulte, à faire une critique de la société, des bonnes intentions qui ne changent pas forcément les choses comme on l’aimerait, des manipulations de personnes au pouvoir, de la cruauté, … Le tout en racontant l’histoire de Margot, ado, qui se trouve être un « dragon ». On se rend compte aussi avec ce texte que, comme on dit l’habit ne fait pas le moine, l’apparence est souvent trompeuse. Mais également que
On a l’impression de lire un livre de littérature de l’imaginaire mais en fait pas du tout. Chapeau à Martin pour ça.
A travers ce livre, j’ai eu l’impression de ressentir la passion de Martin pour l’écriture. C’est bizarre mais c’est vrai. Le texte est bien tourné, l’histoire file grâce aux mots de l’auteur vers une fin que j’ai trouvé très bien. Même si finalement, j’aurais aimé en savoir plus sur ce qu’il va arriver à Margot. Pas forcément une suite, mais un épilogue par exemple.
Par moment, je le trouve assez violent et dur pour qu’il soit lu par des jeunes. Je pense qu’il faut être plus mature pour comprendre ce livre.
Je me suis attachée au personnage de Margot, même si au début je me demandais si c’était bien elle l’héroïne car on avait peu son point de vue. En attendant, sa psychologie est très bien développée, on ressent ce qu’elle vit, ses émotions, … C’est un personnage très bien travaillé. En même temps, que j’aurais aimé en savoir plus sur la suite concernant Margot, j’ai envie de savoir ce que beaucoup cherchent dans le livre, d’où viennent ses pouvoirs ?
Il y a un certain nombre de personnage qui gravite autour d’elle. Ils ont tous quelque chose de particulier et donne une ambiance au récit. Poppenfick et sa cruauté au nom de la science, Xanandu et Bamberski et leur attachement à Margot. Ils sont mimi tous les deux. Je les ai vraiment appréciés et du coup, j’ai eu du mal à les voir à leurs postes haut placés.
Une histoire qui m’a touchée malgré un début qui me laissait dubitative, des personnages bien travaillés. Un roman à découvrir avec pour résultat un livre décalé, attachant, réaliste, … Une réussite. Ce livre m’a donné envie de découvrir d’autres ouvrages de Martin Page.


Editeur : Robert Laffont
Date de parution : 2 janvier 2015
ISBN : 9782221144947
Prix : 18.50 €
283 pages


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Résumé :
Margot est une jeune orpheline timide et solitaire. Un jour, elle découvre sa véritable nature : elle est douée de capacités extraordinaires. Ces pouvoirs la terrifient, elle les dissimule jusqu'à ce qu'un événement tragique la contraigne à se dévoiler. On lui demande alors de mettre ses dons au service de l'humanité. Sa vie se partage désormais entre son quotidien de jeune fille espiègle et des missions d'une grande violence. Adulée et crainte, elle devient une icône. Mais peut-on sauver le monde si l'on s'y sent étranger ?


Mon avis :
J’ai rencontré Martin Page lors d’un café rencontre en février à la bibliothèque de ma commune. Je l’ai trouvé très sympathique. Il est simple, marrant, abordable et il m’a donné envie de découvrir son écriture. Lors de cette matinée, je lui ai pris des livres mais Je suis un dragon était en rupture donc je n’ai pas pu lui prendre.
Ce n’est que plus tard, lors d’une séance de dédicace de Pierre Gaulon dans une librairie sur Aix que je me suis pris ce livre. C’est aussi à ce moment là que je me suis rendu compte d’un truc concernant la couverture.
Là, j’avoue que je ne comprends pas trop Robert Laffont. Je ne vois pas l’intérêt de faire une illustration assez sympa (même si au niveau des couleurs du personnage ce n’est pas ça, la cape est noire et les vêtements rouge avec une ceinture noire) et de la mettre sur un bandeau et non sur le livre !! En fait la véritable couverture du livre est blanche avec seulement le nom de l’auteur et le titre. J’avoue que je ne suis pas fan du concept car une fois le bandeau abimé ben à part le jeter, on ne peut pas faire grand-chose. Et du coup, si on le jette, ben plus d’illustration. J’aime les couvertures, comme beaucoup d’entre nous d’ailleurs, et là je suis déçue. La première fois que j’avais vu le livre, je n’avais pas vu que l’illustration était en fait un bandeau rajouté. Imaginez donc ma réaction, à la librairie, quand je m’en suis rendue compte. Les « IE » peuvent en témoigner, j’étais un peu dégoutée. Pour moi, ça enlève du charme au livre. Après, si je fais une comparaison avec une partie de ce qu’il ressort du livre, ça colle assez bien. Mais je ne pense pas que la couverture ait été faite dans ce sens là.
Maintenant que j’ai pas mal parlé de cette histoire de couverture, je vais quand même en venir au principal, l’histoire. Je dois dire que j’étais un peu dubitative sur les 100 premières pages. On voyait plus ce qu’il se passe autour de Margot que Margot réellement. Du coup, par rapport au résumé, ce n’était pas vraiment ce que j’attendais. Et puis finalement, les choses ont basculés et j’ai été prise dans le récit. J’ai terminé le reste d’une traite.
J’ai vraiment apprécié le style de l’auteur. Il arrive, avec une histoire de super héros, à parler du passage de l’adolescence à l’âge adulte, à faire une critique de la société, des bonnes intentions qui ne changent pas forcément les choses comme on l’aimerait, des manipulations de personnes au pouvoir, de la cruauté, … Le tout en racontant l’histoire de Margot, ado, qui se trouve être un « dragon ». On se rend compte aussi avec ce texte que, comme on dit l’habit ne fait pas le moine, l’apparence est souvent trompeuse. Mais également que
On a l’impression de lire un livre de littérature de l’imaginaire mais en fait pas du tout. Chapeau à Martin pour ça.
A travers ce livre, j’ai eu l’impression de ressentir la passion de Martin pour l’écriture. C’est bizarre mais c’est vrai. Le texte est bien tourné, l’histoire file grâce aux mots de l’auteur vers une fin que j’ai trouvé très bien. Même si finalement, j’aurais aimé en savoir plus sur ce qu’il va arriver à Margot. Pas forcément une suite, mais un épilogue par exemple.
Par moment, je le trouve assez violent et dur pour qu’il soit lu par des jeunes. Je pense qu’il faut être plus mature pour comprendre ce livre.
Je me suis attachée au personnage de Margot, même si au début je me demandais si c’était bien elle l’héroïne car on avait peu son point de vue. En attendant, sa psychologie est très bien développée, on ressent ce qu’elle vit, ses émotions, … C’est un personnage très bien travaillé. En même temps, que j’aurais aimé en savoir plus sur la suite concernant Margot, j’ai envie de savoir ce que beaucoup cherchent dans le livre, d’où viennent ses pouvoirs ?
Il y a un certain nombre de personnage qui gravite autour d’elle. Ils ont tous quelque chose de particulier et donne une ambiance au récit. Poppenfick et sa cruauté au nom de la science, Xanandu et Bamberski et leur attachement à Margot. Ils sont mimi tous les deux. Je les ai vraiment appréciés et du coup, j’ai eu du mal à les voir à leurs postes haut placés.
Une histoire qui m’a touchée malgré un début qui me laissait dubitative, des personnages bien travaillés. Un roman à découvrir avec pour résultat un livre décalé, attachant, réaliste, … Une réussite. Ce livre m’a donné envie de découvrir d’autres ouvrages de Martin Page.


Editeur : Robert Laffont
Date de parution : 2 janvier 2015
ISBN : 9782221144947
Prix : 18.50 €
283 pages


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